Ikue Nakagawa
actualités
création KUROKO :
Résidences
18 > 22.03.2024 + 22 > 26.04.2024 : Grand Studio
02 > 13.12.2024 : Cndc d'Angers (FR)
17 > 28.02.2025 : Charleroi Danse - La Raffinerie
Work in progress
07/06/2024 June Events à Paris
Premières
03.2025 : Centre National de Danse Contemporaine (Cndc), Angers (FR) - Festival Conversations
11 + 12.04.2025 : Charleroi Danse - Les Écuries, Charleroi (BE)
Ikue Nakagawa a étudié à l’Osaka University of Arts avant de poursuivre sa formation au Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse. Elle y a rencontré le metteur en scène Pascal Rambert, pour lequel elle a été interprète et comédienne (To Lose, Toute la vie, Avant que tu reviennes, et Libido Sciendi avec Lorenzo de Angelis).
Elle a également collaboré avec le metteur en scène Jean-Frédéric Chevallier (Trimukhi Platform) et l’artiste plasticienne et performeuse Brune Campos, avec qui elle a créé le duo KOKOKARA // À PARTIR D’ICI en 2020.
En 2021, elle a écrit son premier solo NAKAMI - qu’on peut traduire par « je regarde dedans » - où elle a tenté de se défaire des injonctions culturelles et sexuées. Elle a placé sur scène une marionnette à taille humaine, un alter ego avec qui elle entrait dans un dialogue chorégraphique.
Elle a poursuivi en 2022 avec TAMANEGI – qui signifie « oignon » – pour interroger la structure des relations familiales. Dans ce deuxième solo, accompagnée cette fois sur scène de cinq effigies, elle a tenté d’y rendre visibles les liens qui pré-existent, croisent et unissent nos différentes générations.
Pour sa nouvelle création, KUROKO, elle continue à transposer sur scène les émotions et figures qui lui apparaissent au travers de la pratique du dessin, et qui prennent l’apparence des kuroko issus du kabuki. Sur scène vêtus de noir, ils ont des rôles d’assistant.es ou de marionnettistes et restent dans l’ombre. Ce sont, pour Ikue, les messagers ou les représentations symboliques des facettes auxquelles elle se confronte en creux de ses différentes identités.
Depuis NAKAMI, le dessin est le médium d’expression qu'elle privilégie pour avoir accès à ses mondes intérieurs : à la fois support de création, script, partition ou portfolio, il l'aide à traverser les strates du mille-feuilles dont elle est composée, et à s’émanciper des limites des corps représentés ou dansés.